Déjà plein... les yeux !!
Côté article, on n'est pas avare ! On en profite tant qu’on peut bénéficier de la WIFI et tant qu’on a accès à internet tout court ;-)
Aujourd’hui, nous sommes partis du côté de Durbar square. Il s’agit du centre historique et monumental de Kathmandu. Là-bas, il y a des temples, des pagodes, des palais, des statues et des gens relous ;-) A peine arrivés, nous nous asseyons pour se repérer à l’aide d’une carte. Une minute plus tard, un (vrai, faux ?) sâdhu vient nous voir. Avec son index, il dépose sur nos fronts et sur nos mains gauches une sorte d’encens et nous propose de se faire prendre en photo. On t’a vu venir coco ! Ce genre de proposition n’est jamais gratuite. Sur les conseils de Yves, on lui répond gentiment que nous ne sommes pas intéressés et nous continuons notre lecture. Le bougre ! Il reste là en nous regardant !! Impossible de se concentrer, alors, on décide d’aller s’assoir un peu plus loin. Là, deux petites filles font des allers-retours pour mieux nous regarder. On croirait qu’elles veulent venir discuter avec nous, mais elles sont timides. Quand Sonia leur fait un signe comme pour les prendre en photo, elles partent se cacher en rigolant … elles sont trop mignonnes :-) Finalement, comme on a toujours rien compris au plan, on déambule à travers Durbar square pour admirer les façades finement sculptées.
Place Saint Marc (Venise) version Népal...Les pigeons squattent les toits !
Arrivés devant une certaine maison, un homme vient nous voir et nous explique qu’ici vit une déesse vivante appelée Kumari (en réalité l’incarnation sur terre de la déesse Taleju). Si on veut, on peut rentrer dans la maison, c’est gratuit. Très bien, on y va. Une fois à l’intérieur, toujours le même homme vient nous voir et nous tchatche en anglais sur les détails de la maison. Très vite on comprend que si l’accès est gratuit, ses explications ne le sont pas, il s’agit d’un guide. Cette fois-ci un peu pris au dépourvu, nous jouons le jeu.
La déesse en question est une petite fille de 6 ans issue d’une
haute caste (même si les castes ne sont officiellement plus en vigueur au Népal).
Elle possède un corps soit disant parfait et un horoscope qui va bien. Dans le
routard, il est dit que l’on doit exaucer tous ses désirs. Pour nous, elle est
plutôt à plaindre. La petite n’a pas le droit de jouer et doit éviter de bouger
car elle risquerait de se couper et de saigner, ce qui mettrait fin à sa
carrière. D’ailleurs dès qu’elle aura ses règles, elle sera renvoyée chez ses
parents avec pour remerciement des cadeaux et un célibat ad vitam eternam. La superstition veut que l’élue
meure dans les mois suivants son mariage… Dure dure la vie de déesse au Népal !
Deux déesses à Kathmandu, que demande le peuple ;-)
Une fois le tour de Dubar Square effectué et après avoir mangé un chicken butter massala qui arrache la gueule ;-) on décide d’aller à Swayambunath, pour visiter le temple du même nom et appelé aussi « the Monkey Temple » (en raison des nombreux singes qui y ont élu domicile). Dit comme ça, ça ne vous parle pas forcément, mais dès que vous aurez vu les photos vous reconnaitrez ce haut lieu qui pour nous symbolise à lui tout seul Kathmandu !
Pour s’y rendre, il faut sortir du centre de Kathmandu et traverser la rivière où vivent les intouchables (plus basse caste). Ensuite, ça grimpe et c’est peu dire! Arrivés en bas de la colline, de nombreuses marches à gravir nous attendent !! Plus on monte et plus le bruit des klaxons s’éloigne, ça fait du bien !! Sur le trajet on croise de nombreux singes. Sonia voudrait leur faire des câlins mais il parait qu’ils ne sont pas cool, voire même agressifs ! Tant pis, elle se contentera de les photographier sous toutes les coutures :-)
Arrivés en haut, la
vue sur Kathmandu vaut carrément la chandelle et du stupa que nous sommes venus
voir, nous tombons amoureux illico presto !!
Ils sont où les escalators ?
Vue imprenable sur Kathmandu !
Swayambunath, on aime !
Une petite prière pour que revienne la chaleur à Paris ! (vue la concentration, prévoyez des pulls ;-)
Comment ils se sont trop crus chez eux les macaques !
Une fois les images gravées à jamais dans nos mémoires, nous passons dans l’une des nombreuses boutiques qui entourent le site pour acheter les fameux drapeaux de prières. On marchande comme de gros nuls. On ne sait pas si le vendeur à eu pitié de nous ou s’il a voulu profiter de nous davantage mais il se propose de nous montrer comment utiliser les bols tibétains. C’est parti pour une séance de guérison par vibrations.
Voilà ce qu'on fait subir aux touristes ici ! Une honte !! Qu'on appelle l'ambassade ;-)
Ce soir, sur les
conseils des Mielamundistes, nous avons dégusté dévoré une énorme tartiflette
locale (qui ne figurait pas sur la carte), un pur délice… une bouchée pour
Marie, une bouchée pour Greg :-) … la suite au prochain épisode !