Nouvel an à Pokhara
Depuis, notre trek nous sommes retournés sur Besishar, mais malheureusement, les enfants n’étaient pas là… en revanche, nous avons eu l’honneur de voir une chèvre à 4 cornes et une vache à 6 pattes (2 atrophiées) et 2 anus !! On n’a pas pris de photo, ohhhh quel dommage :-) C’était pourtant marrant de voir certains népalais en pleine ferveur devant ces animaux. Hé oui, quand on sait que certains vouent un véritable culte à des divinités à plusieurs bras ou à plusieurs jambes, on comprend vite pourquoi une telle admiration !!
Le lendemain, nous prenons le bus direction Pokhara. Nous avons de la chance, pendant 3 jours a lieu le 12ème festival de rue de Pokhara. La rue principale de Lakeside (quartier du lac) est interdite aux voitures. Les restaurants ont installé des tables et des stands de cuisine sur la route, les boutiques aussi. Il y a des spectacles folkloriques, des jeux de type kermesse et partout de la musique. Ca bouge, à certains moments, les rues sont noires de monde.
Rue principale de Pokhara en heure creuse
Spectacle de rue
De notre côté, nous avons élu domicile dans un charmant duplex au bord du lac avec cheminée (on n’a pas encore vu un seul chauffage dans nos chambres). On est comme des pachas ! On mange des pizzas, des steaks, des bounty, des kit kat, on boit du coca et de la bière… on se fait plaisir :-)
Le lac de Pokhara : Jour / nuit / Jour / nuit ...
Le soir du nouvel an, la fête bat son plein. Après un bon repas et une partie de billard, nous décidons de vivre le compte à rebours directement dans la rue… Bien, bien, bien, on peut dire que la jeunesse népalaise n’est pas la dernière pour faire la fête ! A minuit, tout le monde crie et danse sur les tubes du moment. Entres autres (on essaiera de trouver les autres plus tard) :
Sheila Ki Jawani
http://www.youtube.com/watch?v=EjZBuMlZj54
Certains d'entre eux viennent nous voir et espèrent que nous n'oublierons pas ce nouvel an de si tôt...Oh que non ! On se serre dans les bras, on s'embrasse...Happy new year !!!
Puis nous rentrons dans un bar, 5 minutes plus tard, la police siffle la fin de la fête, la foule s'éparpille aussitôt. Le bar dans lequel nous nous trouvons ferme la grille, nous sommes condamnés à faire la fête entre ses murs, mais pas trop longtemps. Vers 1 heure, nous devons quitter les lieux et c'est ainsi que nous nous retrouvons dans la rue avec nos copains de soirée : Isa, une danoise qui étudie en Syrie, mais qui est en vacances ici pour voir sa soeur qui habite au Népal, tomas Suazo, un chilien qui parle très bien français et qui nous propose de venir le voir au Chili, David, un espagnol qui termine toutes ses phrases par : " My hombre cabron !", Miguel qui habite à Barcelone mais pour lui pas en Espagne ;-) et un argentin qui ne parle pas beaucoup.
Tomas Suazo, en peine car il n'y a pas de fille sur la piste de danse :-(
Tous ensemble, nous partons à la recherche d'un bar clandestin et on le trouve !! Sur la piste de danse, pour faire simple, il n'y a que des hommes. Avec Isa, Sonia reste au plus près de Yann. C'est qu'à force, ils sont un peu lourds ces jeunes népalais. Ils n'ont tellement pas l'habitude d'avoir des filles sur la piste ! Même Yann se fait inviter à danser par d'autres hommes. Et il faut les voir danser, collés serrés et vas y que je tortille mon popotin…
Pour finir, nous sommes rentrés aux alentours de 5 heures et il faut le dire, on était drunk à tel point que nous nous sommes endormis au coin du feu. Sacrée gueule de bois le lendemain :-)