Si le paradis existe ...
… nous sommes forcément dans l’une de ses succursales !
Jour 1 : A Induruwa (à 50km environ au sud de Colombo), nous débarquons en milieu d’après midi. Nous déposons nos affaires dans la chambre que nous avons réservée pour 2 nuits et sans perdre une minute nous enfilons nos maillots de bain (enfin, notre première baignade !).
Le ciel est bleu, l’eau turquoise est chaude et la plage de sable doré est propre (le ciel est bleu, la mer est verte, ne reste pas la bouche ouverte :-) Que demander de plus ? Des cocotiers ? Des transats ? Une belle guesthouse cernée d’un beau jardin tropical et où l’on mange des plats Sri Lankais à tomber à la renverse ? Easy ! Nous avons déjà tout ça ici :-)
Long Beach : 550, Galle Road, Induruwa / tel : +94 34 227 5773 / hanjayas@yahoo.de / 12,5€ la nuit (avec pétales de fleurs posées sur le lit :-). Maison particulière d’Hannelore et Pinsiri (Hanne et Picho) et tenue par un charmant personnel dont nous n’avons pas encore les noms.
Ici, on se sent tellement bien que le soir même nous demandons s’il est possible de réserver une 3ème nuit.
Pour notre première journée, voici le programme :
7H00 : debout.
7H10 : petit déjeuner en compagnie des écureuils qui eux aussi viennent petit-déjeuner leur toast quotidien
Petite acrobatie, un p'tit déj, ça ce mérite !
8H30 : on pique une tête dans l’océan indien
9H00 : on sèche au soleil
Vue allongé sur le transat :-)
10H00 : un peu plus loin sur la plage, on part voir le
retour des pêcheurs
Les pêcheurs partent déposer le filet non loin du rivage ...
... ensuite, ils tirent le filet depuis la plage ...
... ils ramènent de bons poissons ...
... et procèdent au partage.
10H30 : on pique une tête dans l’océan
11H00 : ramassage de coquillages sur la plage
11H30 : rinçage à l’eau claire
12H00 : on sèche au soleil
12H30 : un coca pour Yann (sans blague !?), un jus de coco pour Sonia
13H00 : repas
14H00 : on pique une tête dans l’océan
14H30 : rinçage à l’eau claire
15H00 : on sèche au soleil
15H30 : sieste pour Sonia, massage pour Yann qui a un
torticolis depuis la veille
16H30 : il pleut on en profite pour poster l’article sur Colombo et répondre à nos mails, dans l’hôtel d’à côté
19H00 : apéro + lecture
20H00 : dîner (un excellent curry d’espadon)
21H00 : on écrit cet article pour ne jamais oublier
21H30 : une douche, un petit film et un bon dodo s’impose :-)
Jour 2 : La 2ème journée ressemble à peu de choses près à celle de la veille ; les pêcheurs et la pluie en moins, la découverte du cycle d’une noix de coco et une visite aux tortues en plus.
Dans le jardin de notre guesthouse, il y a plusieurs cocotiers. Cependant, nous n’avions pas bien compris quelle était la différence entre les 2 espèces (noix de coco vertes ou jaunes). C’est Pincho le propriétaire des lieux qui se fait un plaisir de nous expliquer tout ça :
Primo, pour les 2 espèces, le cycle de vie est le même, sauf qu'au Sri Lanka, la verte n'est pas bue.
- Les noix de coco sont remplies d’un liquide prêt à boire. Ici, elles portent le nom de thambili (les jaunes hein !) et se vendent à peu près partout dans le pays.
- Si la noix de coco reste dans l'arbre, la coque devient marron et le liquide fermente. A l’intérieur de la coque, cela crée la noix de coco que nous connaissons en France (coque marron et chair blanche).
- Lorsqu’il ne reste quasiment plus
de liquide dans la noix de coco que nous connaissons en France, à l’intérieur
se forme un bulbe comestible (assez fade et poreux). Un germe sort par l’un des
3 trous situés en dessous de la noix de coco (celle que nous connaissons en France,
vous nous suivez !?)
- La noix de coco, dans sa coque d'origine est prête à être plantée et quelques années plus tard, il fait bon de se prélasser sous son cocotier :-)
Après la théorie, la pratique ! (Pincho)
Malgré l'aide d'Hanne, on n'est pas prêt de boire un bon jus de coco :-)
Concernant les tortues marines, il en existe 5 sortes au Sri Lanka (verte / olivâtre / à écailles / luth / caouane). Dans l’après midi, nous avons visité le Turtle Research Project (à 1km, de notre guesthouse en longeant la plage). Ce centre accueille des tortues blessées par les bateaux ou handicapées de naissance. Également, lorsqu’une femelle vient pondre ses yeux, le centre les récupère afin d’éviter qu’ils ne soient mangés (c’est un mets de choix au Sri Lanka). Lorsque les œufs éclosent au bout de 48 jours, les bébés sont relâchés le lendemain dans l’océan. Ce jour là, il était prévu qu’une petite centaine de bébés tortues découvrent leur millieu naturel (le soir, pour éviter qu’elles ne se fassent manger par les oiseaux) mais nous n’y assisterons pas. Bin oui, c'est l'heure de l'apéro !... oh c'est bon, on rigole :-)
Elles sont trop mignonnes :-)
Et sont attirées instinctivement vers l'océan
Demain, d'autres verront le jour (35 œufs par nid)
Tortue blessée accidentellement par un bateau, elle ne reverra plus jamais l'océan :-(
Tortue albinos, 1 sur 1 000 000 selon notre guide
Elles aussi ont été durement touchées.
Jour 3 :
Théoriquement, demain, nous quittons le paradis, mais c’est trop difficile. On
sait ce que l’on va perdre mais on ne sait pas encore ce que l’on va trouver.
D’ailleurs, nous ne le saurons probablement jamais car nous avons décidé de rester ici
jusqu’au bout (9 jours), à l’exception des 2 prochains jours, pour effectuer
l’ascension de l’Adam’s peak (2243m, région montagneuse). En réalité, nous
avions fait une croix dessus (pour longer la côte sud) mais comme notre chambre
n’est pas disponible pendant ce laps de temps, c’est l’occasion qui fait le
larron.
gauche ...
... droite, en sortant du jardin ... comment faire pour partir !?
Sachant que les 2 prochains jours seront fatigants (beaucoup
de transports et de marche), pour ce troisième jour, nous avons décidé de ne
rien faire, enfin presque. Pincho nous propose de l’accompagner en ville pour
faire 2/3 achats. Il en profite pour nous faire goûter aux bananes rouges
(saviez-vous qu’il existe 20 sortes de bananes jaunes au Sri Lanka, dingue non ?), aux ramboutans (ça déchire ! C’est comme un litchi en plus joli et avec un petit
goût de fraise en plus) et pour nous faire plaisir, il nous achète un pain au
lait au sucre pour notre goûter (il appelle ça des crocodiles).
Sur le chemin,
il nous propose de faire une partie de tennis à notre retour (ensemble, nous
avions regardé l‘Australian open), au supermarché, il nous demande ce que l’on
préfère manger ce soir et il nous promet de nous faire goûter à l’arrack
(liqueur 100% coco). On aime Pincho, on
aime sa femme, le personnel, leurs chiens (2 espèces de saucisses), leur
maison… tout ça, on aime !