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The Young trip
12 avril 2011

En direction du Cambodge

Pour rejoindre Bangkok depuis Kuala Lumpur, nous avons pris 1 train de nuit, puis 1 train de jour. Entre les 2, nous avons eu le temps de faire un saut sur l’île de Penang… retour à la case départ ! On dépose nos bagages à la consigne de la gare de Butterworth et on se dirige en direction du ferry pour se rendre sur l'île.

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Georgetown by night (un des quartiers de l'île)

En arrivant à 6H, tout était fermé. Nous avons fait une longue ballade en observant la ville s’éveiller, puis fatigués, nous nous sommes affalés sur un banc à 2 doigts de la sieste mais un type complètement saoul voulait absolument discuter avec nous. Il n'était pas méchant et il nous a même appris l’existence d’une navette gratuite pour rejoindre le port, bien pratique quand on n'a plus un ringgit en poche et qu'il fait une chaleur étouffante !

12 heures de train plus tard :

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Retour à Bangkok !

A la gare centrale de Bangkok, on prend un taxi pour se rendre dans notre hôtel situé tout près de la célèbre Khaosan Road (shopping pour les touristes). Le lendemain, on récupère Laetitia et Jules à l’aéroport ! Cela fait maintenant plus de 3 mois que nous sommes partis et nous sommes bien contents de les voir tout en ayant du mal à réaliser.

Après 15 heures de vol, le bruit sourd des réacteurs, une nuit blanche, et, débarquant pour la première fois en Asie, Laetitia se trouve dans un état de stress avancé, une vraie pile électrique ! Quant à Jules, il semble décontracté, mais nous on sait bien que pour lui aussi, une dose de stress et d'appréhension est bel est bien présente ;-)

Quel voyageur débarquant pour la première fois en Asie n'a pas eu l'impression d'atterir dans un autre monde ? Ici, tout est si différent ; les coutumes, les modes de vie et de transport (pour les tuk-tuk), la nourriture, les odeurs, et tout ces visages qui nous rappellent que nous sommes en minorité, ici, c'est nous les étrangers... ça fait beaucoup de choses à la fois !

De notre côté, on apprécie grandement cette compagnie et très vite, leur présence nous semble normale, comme si nous les avions vus la veille ! Ce qui est amusant, c'est qu'avec les diverses envies de chacun, le voyage va prendre une autre forme.

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Laetitia et Jules

Avant de partir pour le Cambodge, nous passons ensemble une journée à Bangkok. Puisque nous n’avons aucun guide papier, nous les emmenons dans des endroits que l’on avait bien aimés la première fois que nous sommes venus, en 2008 : le palais royal, Wat Pho, son grand bouddha couché et son école de massages traditionnels.

Au palais royal...

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... et sa grande fresque

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A Wat Pho, son grand bouddha couché…

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...et son école de massage réputée :

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Il ne faut pas perdre de temps dans la vie :-)

Le soir, on en profite pour faire les boutiques sur Khaosan Road. En Thaïlande, le mieux est de venir avec un sac vide et de le remplir sur place. Allégés de quelques centaines de baths, nous rentrons à l’hôtel pour une bonne nuit de sommeil ! Mais pas tout de suite ! Il a fallu que Laetitia nous en fasse une belle avant ;-) En rasant la tête de Jules, elle fait un pas en arrière, donne un petit coup de fesse au  lavabo,  lequel tombe (il était à peine fixé !). Bien sûr, il se brise et l’arrivée d’eau crache  tout ce qu’elle peut ! Jules a eu le bon reflex de poser sa main sur le tuyau et on a pu éviter le pire.

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Deux employés sont montés. L'un est parti chercher une pince pendant une plombe, l'autre nous regardait les bras ballants pendant que Jules et Yann, à tour de rôle, évitaient l’inondation. Bref, le lendemain : 50 € de facture ! On a voulu négocier mais au quart de tour ils ont voulu appeler la police, alors on a payé et on est parti.Il faut avouer que c'était indiqué dans le règlement affiché dans la chambre : toute casse est la charge du client et avec un tarif précisé pour le lavabo, du style ça arrive tous les quatre matins !

Un peu dégoûté quand même, on se dirige vers la gare centrale pour attraper un train en direction d’Aranya Prathet (Thaïlande), à 10 minutes de la frontière cambodgienne (Poipet). 6 heures de train plus tard, il nous faut prendre un tuk-tuk, pour se rendre au poste frontière.

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Visiblement, les tuk-tuk vous déposent systématiquement dans une agence avant le poste frontière officiel. Là, ils ont voulu nous faire payer le visa 10 $ plus cher que le prix officiel. Ils ont même eu le culot de nous proposer une ristourne mais à condition d’attendre notre visa 3 jours ! Pendant ce temps là, le chauffeur de tuk-tuk attendait plus loin sa commission (genre à moitié caché :-). Heureusement qu'il ne s'agit pas de notre premier passage de frontière car il serait facile de se faire avoir. Jusqu'au bout les types de l'agence semblaient tellement sincères !

Pendant que Laetitia et Sonia gardent les sacs, Jules et Yann partent voir un peu plus loin où se trouvent les bureaux officiels. Ils sont à 200m ! Attente normale, visa on ne peut plus vrai, prix normaux mais petit bonus surprise demandé par les hommes en uniforme, ceux qui ne savent plus parler anglais quand il s'agit de nous expliquer à quoi correspond ces 100 baths supplémentaires par personne (2,5 €). 30 minutes plus tard, nous sommes en possession d’un visa cambodgien. Pendant ce temps, Laetitia et Jules qui avaient fait les démarches en France, nous ont attendus côté Cambodge. Manque de bol, ils se sont retrouvés au beau milieu d'une sorte de mini manif en mode colère, bonjour l'ambiance !

En territoire khmer, nous marchandons le prix d’un taxi pour les 2 heures de route qui nous sépare de Siem Reap, THE point of chute pour visiter les fameux temples d’Angkor ! On ne vous raconte pas tout en détail, mais entre Bangkok et Siem Reap, nous avons déjoué 6 arnaques sur 7. On pense que la n°7 est celle du prix du taxi (l'affaire a été conclue trop rapidement ;-). Finalement, on est content de nous et encore plus content de déposer nos bagages dans nos chambres. Changer d’endroit et encore plus lorsqu’il s’agit de changer de pays n’a rien d’une sinécure ! Welcome to Asia !

Petit recadrage spacio-temporel :

Nous n'avons pas été très assidus ces derniers temps. D'une part, nous n'étions pas seuls et d'autre part, les mauvaises (voire inexistantes) connections internet ont eu raison de nous. Quelque part aussi, il est possible que côté blog, on soit moins au taquet qu'au début de l'aventure. On se rattrapera en Amérique du Sud !

Enfin, tout ça pour dire que nous sommes actuellement de retour en France ! (depuis dimanche matin, en fait). Il y a quelques jours, nous avons quitté Laetitia et Jules à Sihanoukville (sud-ouest du Cambodge). Ils se dirigeaient en direction de la frontière thaï-cambodgienne et pensaient faire un trek du côté de la chaîne des Cardamomes. Ils vont bien !

Nous sommes arrivés au Cambodge le 19 mars.

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Commentaires
M
Bonne pause choco-vin-saucisson-claquos en France!<br /> Continuez à nous rappeler de bons souvenirs (merci pour le clin d'oeilà la plaine des Jarres ;-))). A chaque nouvel article, après un long soupir nostalgique, nous finissons toujours par dire : "'tain, font ch.... ces x§??!!*$ de The Young, quand c'est qu'on repart ?????"
G
Laetitia et Jules sont des amis à vous qui sont venus vous rendre visite?!!<br /> Vous êtes de retour en france??? Mais pourquoi donc?<br /> Ca doit êter le stress de tout le temps négocier et de devoir faire gaffe à tout.... ca me saoulerai vite!
L
c'est bien vrai que ca fait plaisir d'avoir qq news de vous et de voir que vous profitez pleinement même si vous devez rester en "mode gripsou" !<br /> c'est bien la premiere fois que je regrette de ne pas être parisienne : j'aurai aimé vous faire un petit bisou avant que vous repartiez mais votre passage à Paris doit être déjà plus que chargé ! bises à distance !
M
Ah ben enfin !<br /> Jme disais bien que ca faisait un moment qu'on n'avait pas eu de vos nouvelles :)<br /> Je savais bien que Tis et Jules étaient partis en Thailande, mais vu que vous n'y étiez plus, je ne savais pas si vous alliez les voir ou non ! Ça a du vous faire plaisir !<br /> <br /> Punaise, la dose d'arnaques, ca fatigue quand meme... Il faut vraiment faire attention à tout... C'était quand même moins pire à Mada. Peut être aussi parce que le pays est moins touristique...
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